Cognitive
objectifs :
-acquérir les fondamentaux sur la mémoire et le langage
-comprendre quels sont les structures et processus cognitifs en jeu dans ces domaines
-connaître les différents modèles de ces deux fonctions
Chapitre 1 : La mémoire
C'est l'une des fonction supérieure. Elle est extrêmement vitale. En être privé constituerait un handicap majeur.
Définition générale : c'est une fonction psychologique qui permet de stocker des informations, des connaissances, et des apprentissages.
Baddeley prend l'exemple d'un musicien ayant contracté une maladie qui a endommagé son cerveau, ce qui a gravement altéré sa mémoire. Il était devenu incapable de mémoriser de nouvelles infos ; il les oubliait en quelques secondes. Il se souvenait en revanche de qui il était. Il pouvait très bien parler de son passé lointain. Par contre pas de détails : ex : il se souvenait d'avoir passé 4 ans à l'université de Cambridge, mais ne la reconnaissait pas en photo. Se souvenait aussi d'avoir écrit un livre mais ne se souvenait pas de son titre. Ne pouvait d'ailleurs plus lire un livre ni suivre un programme télé car oubliait immédiatement ce qu'il venait d'entendre. Ses capacités de musiciens étaient par contre intactes, il pouvait toujours chanter, jouer, lire une partition, etc..
On comprend donc qu'il existe différentes facette de la mémoire, qui est loin d'être un système simple et unique, mais au contraire complexe et multiple.
La mémoire a donc été décomposée en plusieurs modules, et l'info dans le système passe successivement par ces différents modules.
environnement => mémoire sensorielle => mémoire à court terme => mémoire à long terme
Dans chaque module de mémoire, humain ou informatique, 3 types d'opérations sont nécessaires :
1- L'encodage : faire entrer l'information dans le module.
2- Le stockage : conserver l'information.
3- La récupération : capacité à aller retrouver l'info là où elle est stockée pour pouvoir l'utiliser. Elle fait référence aux opérations qui permettent d'activer le contenu de notre mémoire, de rechercher en mémoire nos connaissances, souvenirs, et apprentissages.
Ces opérations interagissent entre elles dans leurs différentes fonctions. La façon dont l'info est encodée va influencer la façon dont elle est stockée, et la façon dont elle est stockée influence sa récupération ultérieure.
La récup a été beaucoup questionnée par les chercheurs, ce qui a donné différents modèles dérivés, pas forcément en accord les uns avec les autres, des modèles « concurrents » pour expliquer un même processus et pathologies. Mais la grande majorité de ces modèles admettent qu'il y a effectivement différents types de mémoire.Ce qui est souvent remis en cause est le flux unidirectionnel de l'information (cf schéma). On considère aujourd'hui que l'info peut aller dans les deux sens.
Plusieurs distinctions ont été établies dans le domaine de la mémoire. Elles se sont faites sur la base des contenus de chaque type de mémoire, mais aussi sur la base de la durée de stockage qu'elles permettent. Mémoire sensorielle, mémoire à court terme, mémoire de travail, mémoire à long terme, la distinction se fait en fonction de la durée de stockage, mais on va aussi voir des disctinctions entre mémoire implicite et mémoire explicite, ou encore mémoire déclarative et procédurale, et pour finir mémoire sémantique et épisodique.
Distinctions en fonction des durées de stockage :
La mémoire sensorielle, ou plus spécifiquement les registres de l'information sensorielle. Elles correspondent à un type de mémoire se trouvant entre la perception et la mémoire. (niveau 0 de la mémoire). Lieu où l'information sera stockée après une très courte exposition. (quelques dizaines de millisecondes) Le stockage de cette info est très court dans ce registre. Sa durée est inférieure à une seconde. Après, soit elle disparaît soit elle change de mémoire.
Quand les infos sont visuelles on parle de mémoire iconique, et pour des infos auditives on parle de mémoire échoïque.
Sperling en 1960 a mis en évidence la mémoire iconique. Dans son expérience, il présente simultanément 3 rangées de 4 lettres pendant 50ms. Il demande ensuite immédiatement aux sujets de son expérience de rappeler les lettres dont ils se souviennent. Sperling observe dans cette expérience qu'en moyenne, les sujets rappellent 4 à 5 lettres sur les 12. Cette limite de rappel de la mémoire iconique a été appelé « empan d'appréhension ». Les chercheurs ont d'abord pensé qu'il s'agissait là d'une limite sensorielle (visuelle). => en si peu de temps il ne serait pas possible de voir les 12 éléments. Les sujets passant l'expérience disaient au contraire qu'ils avaient tout vu, ou en tout cas beaucoup plus que ce qu'ils avaient réussi à redonner. Cela suggérait plutôt une limite de mémoire (mnémonique) et non de perception.
Sperling utilise une autre technique pour aller plus loin cette recherche : la technique du rappel partiel. Dans cette technique de rappel partiel, il introduit 3 sons et associe chaque ligne avec un son. Le son apparaît après la matrice de lettre. On demande au sujet de rappeler la ligne qui correspond au son entendu. Avec cette technique de rappel partiel, on s'aperçoit que les sujets se rappellent en moyenne 3 lettres sur 4. Cet empan d'info n'est donc pas une limite visuelle mais mnémonique. Il suppose que les traces en mémoire de ces stimulis se détériorent très rapidement pendant que le sujet est en train de rappeler les premiers stimulis. Le temps qu'ils réussissent à intriduire 4 et 5 sur leurs feuille, les traces des autres se sont détériorées et sont inaccessibles.
Mémoire à court terme (mct) : elle permet de stocker temporairement les infos nécessaires pour une tâche en cours de réalisation. Elle permet un stockage bref de quelques secondes et a une capacité limitée en terme de nombre d'éléments qu'elle peut traiter simultanément.
Elle est mise en évidence par une expérience proche de celle de Sperling. Cette fois les éléments sont présentés 1 par 1 au sujet, et au rythme d'un élément par seconde. La succession rapide des éléments et le fait qu'on demande au sujet de les restituer immédiatement va empêcher le sujet d'effectuer des auto-répétitions. On demande ensuite au sujet de restituer les éléments dans l'ordre.
On appelle ça l'empan mnésique, constitué de 6 éléments plus ou moins 2.
Il a été mis en évidence par Miller en 1956.
Le stockage en mémoire à court terme est caractérisé par la labilité des infos stockées. En effet l'oublie est rapide et massif, le stockage ne dure que quelques seconde si le stockage ne permet pas une autre répétition.
Elle évolue ensuite dans le langage en « mémoire de travail ».
La mémoire à long terme :
Elle permet une durée de stockage beaucoup plus importante. La mémoire à long terme (MLT) concerne le codage et le stockage durable des informations de manière organisée. Elle peut être divisée en différents types de mémoire. Cette division se fait sur la base du type d'information stockée, des contenus.
Modèle de Zola et Squire (1990)
La mémoire à long terme peut être séparée en 2 types de mémoires :
(déclarative → implicite / non déclarative → explicite.
-sémantique ou épisodique )
METTRE SCHEMA DE CHAMILO
La mémoire déclarative peut être décomposé en mémoire sémantique et mémoire épisodique, cela a été bcp étudié par Tuiving (1972). La mémoire non déclarative peut être divisé en mémoire procédurale (Acquisition d’habiletés), en mémoire d’amorçage, en conditionnement classique et en apprentissage non associatif.
La mémoire explicite réfère aux situations dans lesquelles tout à chacun pense que la mémoire est impliquée, cela correspond à ce que tout le monde se fait de la mémoire. Par exemple elle stocke les évènements spécifiques mais elle contient également les connaissances générales d’un individu.
La mémoire non déclarative ou mémoire implicite réfère à des situations dans lesquelles il y a un apprentissage qui se fait mais dans lesquelles on ne va pas voir directement un souvenir ou une connaissance mais plutôt dans lesquelles on va parler de performances qui s’améliorent. Exemple : le fait de faire du vélo.
Cette distinction entre mémoire implicite et explicite et entre mémoire déclarative et non déclarative a été établis par Graf et Mandler en 1984. Pour eux, la mémoire implicite se manifeste lorsque les performances dans une tâche sont facilitées par un évènement antérieur sans que le sujet ait conscience de l’influence de cet évènement.
Par opposition la mémoire explicite transparaît quand la tâche demande explicitement au sujet de se souvenir de cet évènement antérieur. AU début des recherches sur cette distinction, on a postulé que la mémoire explicite était sous l’emprise de processus conscients et contrôlés alors que la mémoire implicite renverrait à des processus non conscients et automatiques. Ce postulat a soulevé de nombreuses objections. Il a donc été convenu qu’on ne parle plus de conscient et d’inconscient et donc aujourd’hui on propose de différencier mémoire implicite et explicite en fonction du critère d’intentionnalité qu’elle suppose.
La mémoire implicite renverrait à une récupération incidente de l’information, non volontaire. La mémoire explicite renverrait à une récupération intentionnelle de l’information.
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Le codage en mémoire à court terme
On va parler de la conception un peu plus moderne de la mémoire à court terme, la mémoire de travail (MDT).
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Présentation du modèle de Baddeley
Ce modèle a été d’abord présenté par Baddeley et Hitch en 1974. La mémoire de travail permet à la fois de maintenir disponible les informations perçus mais aussi d’activer les connaissances et les procédures nécessaires pour le traitement de ces informations. La mémoire de travail joue un rôle important dans énormément d’activités quotidiennes notamment dans la compréhension du langage, dans la résolution de problèmes, dans l’acquisition de nouvelles connaissances, dans le traitement de nouvelles images. Dans le modèle initial de 1974, la mémoire de travail est conçue comme un système qui contient trois sous-systèmes. Le premier sous-système est l’administrateur central. Les deux autres sous-systèmes, les sous-système esclaves sont la boucle phonologique et le calpin visuo-spacial.
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Boucle phonologique
Le rôle de la boucle phonologique est de stocker et de traiter du matériel verbal pendant une durée limitée. En 1993, Baddeley la décrit comme ayant deux composantes :
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L’unité de stockage phonologique qui a pour fonction de traiter des informations provenant du langage. Elle est stockée pendant une durée brève de lors d’une seconde et demi à deux seconde.
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Le contrôle articulatoire
RATTRAPER jusqu'à
Rappel des sujets
-omissions
-modifications
-rationnalisations
Ils essaient de faire ressembler ce conte aux mythes de la culture occidentale. Le travail de Bartlett suggère 2 idées fondamentales :
*l'acquisition d'une nouvelle info se fait en l'assimilant aux concepts existants, c'est à
dire en l'assimilant aux schémas, quite à les transformer pour qu'elles s'intègrent dans un schéma existant. Certaines infos seront perdues si elles ne peuvent être intégrées au schéma.
*La mémorisation requière un processus de construction. Le schéma va être utilisé pour construire des détails qui sont cohérents avec lui.
Les scripts :
Schank et Abelson (1977)
Soutiennent l'idée qu'on a en mémoire des schémas concernant les événements sociaux communément vécus par les personnes qui partagent la même culture. C'est ce type de schéma qu'ils appellent « script ». On en aurait tout en ensemble concernant différentes actions comme le fait d'aller au resto, prendre le bus, aller au super U.. Ce type de script nous permettrait de combler les lacunes concernant de nombreux détails qui ne seront pas spécifiés dans un texte ou une narration.
Bower, Black, et Turner en 1979 ont étudiés le script « aller au restaurant ». Ils demandent à des sujets de lister 20 actions/événements concernant le fait d'aller au restaurant. S'aperçoivent qu'on a un certain nombre d'actions qui sont cités par une majorité des sujets. 6 cités par au moins 73% des sujets. (s'assoir, regarder le menu..)
Autre ensemble d'action cité par environ la moitié des sujets. 9 actions citées par au moins 48% des sujets.
=> montre une certaine stabilité dans ce qu'on trouve dans les productions des sujets. Les scripts semblent être partagés par les individus d'une même culture.
L'utilité des scripts est :
-d'avoir des attentes quand on se trouve dans une situation particulière, prédire l'avenir
-aider à la compréhension : les scripts nous aident à faire des inférences, combler par nos connaissances ce qui n'est pas dit explicitement.
-Les scripts permettent de se comporter convenablement en société dans des situations sociales courantes.
**************************************************************************** Récupération et oublie récup → dernière étape/opération de la mémoire. C'est un processus de recherche d'une information cible en mémoire. Cette recherche est basée sur un ou plusieurs indices qui permettent à l'info cible d'être rendue accessible à l'inconscient. En effet, au moment de la récup, on va chercher en mémoire une info particulière ; fait, idée, expérience.. A) Facteurs de récupération Tous les indices ne sont pas aussi efficace pour récupérer l'info cible. 1- La pertinence des indices ex : sur un parking je cherche ma voiture mais ne la trouve pas. Puis je me souviens que je ne suis pas venue avec ma voiture mais une qu'on m'a prêtée. L'indice de récupération était mauvais : je ne cherchais pas la bonne voiture. Parfois l'indice semble bon à priori mais va quand même échouer à récupérer l'information. Ex : je prends une enveloppe pour la poster, et pour ne pas l'oublier je la pose sur la table du petit dej. L'enveloppe semble donc être un bon indice pour se souvenir de l'emmener à la boite aux lettres. Pourtant je pars sans. Le but était de mettre l'enveloppe dans la boîte à lettre, et c'est cette dernière qui est l'indice le plus fort pour se souvenir de poster, si je croise une boîte aux lettres dans la rue je m'en souviendrai surement. => Un indice est d'autant plus efficace qu'il est présent lors de l'encodage de l'opération. C'est la spécificité de l'encodage. Tulving et Osler réalisent une expérience en 1968. Pendant l'encodage, ils présentent des pairs de mots au sujet. Les mots sont très peu liés sémantiquement entre eux. Ex : glue-chaise. Ensuite, dans la phase test, ils demandent au sujet de récupérer en mémoire le second mot de chaque pair. 2 conditions : soit ils n'ont pas d'aide, pas d'indices externes, soit ils ont un indice qui est le premier mot de chaque pair. => Le rappel est meilleur quand on a donné comme indice le premier mot, car ils étaient associés au moment de l'encodage. 2- La force d'association entre l'indice et la cible Plus l'indice est lié à la cible, plus la récupération de l'indice sera facile. Si on passe beaucoup de temps à encoder le lien, l'asso entre l'indice et la cible va améliorer la récupération de la cible. Ex : glue-chaise, si on les présente plusieurs fois ensemble leur rappel sera encore meilleur. 3- Le nombre d'indices Plus on a d'indices pour récupérer une cible, plus facile est cette récupération. 4- Le niveau d'activation de la cible Plus la cible a été activée avant la récupération, plus elle sera facile à récupérer. C'est ce qu'on voit dans l'effet de la répétition par exemple. 5- Les stratégies de récupération Stratégies mises en place de la part de l'individu voulant récupérer l'info. Ex : apprentissage d'une liste de mot, si on prend la stratégie de récupérer les mots par classe (métiers, fruits, ect..) ça aboutit à une meilleure récupération. Le sujet se donne un indice ; le nom de la catégorie. Expérience d'Anderson et Pritchert (1978). Histoire dans laquelle les garçons font l'école buissonnière, se cachant dans la maison de l'un d'eux. L'histoire décrit les objets de la maison. Selon le sujet qui passe l'expérience, on demandera 2 perspectives différentes. Soit celle d'un cambrioleur, soit celle d'un acheteur potentiel de la maison. On demande ensuite au sujet de lire l'histoire et de se rappeler du plus possible d'éléments. L'un comme l'autre se souviennent du même nombre d'éléments, mais les items spécifiques ne sont pas les mêmes en fonction des deux groupes. Les cambrioleurs se rappellent des objets de la maison ayant une valeur. Les acheteurs rappellent plutôt les items ayant un rapport avec l'aspect pratique. Puis on les soumet à une deuxième tâche de rappel. La moitié doivent garder la perspective de départ. L'autre moitié doit pour la récup adopter l'autre perpective. Les auteurs s'aperçoivent que ceux qui utilisent la même perspective rappellent les mêmes items. Par contre ceux qui ont changé de perspective rappellent plus d'items que précédemment, rajoutant certains qui correspondent à la nouvelle perspective qu'on leur a demandé de prendre. Lors du premier rappel ils avaient adopté une stratégie contraignante, la perspective prise pendant la lecture. Si on leur demande une stratégie différente, changeant de perspective ils rappellent plus de choses. 6- L'effet de contexte Circonstances dans lesquelles l'information a été encodée. Plusieurs types de contextes vont servir d'indices à la récupération. Ex : contexte spatio-temporel → Pour récupérer un événement, la date relative de l'événement et le lieu auront un rôle majeurs dans le fait de récupérer cet élément plutôt qu'un autre. Contexte émotionnel → l'état émotionnel dans lequel était le sujet lors de l'encodage de l'info pourra servir d'indice lors de la récupération. Contexte physiologique → effet de la prise de médocs, drogues, .. Contexte environnemental → étude de Godden et Baddeley ont eu l'idée de réaliser une expérience auprès de plongeurs sous-marins. Ils apprennent une liste de mots sur la plage ou sous l'eau (2 groupes différents). On demande ensuite aux plongeurs de rappeler les mots qu'ils ont appris. On partage à nouveau les deux groupes en deux sous-groupes. La moitié des plongeurs ayant appris la liste sur la plage devra la restituer au même endroit, et une autre partie devra le faire sous l'eau, et inversement. Les résultats de cette expérience montrent que le rappel est très différent du contexte. En effet, les meilleurs performances de rappel sont obtenus lorsque les groupes ont eu le même contexte lors de l'encodage et de la restitution. (plage et plage ou eau et eau). Les performances chutaient d'environ 40% pour les groupes ayant eu un contexte d'encodage et de rappel différents. Le contexte joue en rôle d'indice pour la récup. B) Les tâches de récupération Quelles tâches sont utilisées lors d'expériences pour faire récupérer les infos aux sujets ? 1- Les tests directs Ce sont les tests de mémoire explicites. On demande aux sujets d'aller récupérer volontairement les informations en mémoire. On a différents tests directs, ce qui les différencie est l'indice qu'on donne au sujet dans les tâches données. Le premier test est le rappel libre. Les sujets doivent restituer librement les informations qu'on leur a présenté au préalable. On leur demande de restituer le plus d'items possibles sans donner d'indice particulier, le seul étant celui donné avant. Ex : maintenant rappelez tous les mots de la liste vue précédemment. Ce test va des situations de la vie quotidienne lorsqu'on a pas d'indice de la vie extérieure, il va aussi révéler les problèmes de mémoire. Le deuxième est le rappel indicé. On fournit au sujet un indice pour qu'il récupère plus facilement le matériel encodé. Ex : on fait apprendre à des sujets 10 mots provenant de 4 catégories sémantiques (40 mots en tout) fleurs, animaux, métiers, vêtements. On présente les mots aléatoirement lors de l'encodage. Lors de la phase test, on peut donner comme indice le nom de la catégorie. « rappelez moi le plus de nom de métiers possibles. » Dans ce type de test, le rappel sera supérieur à celui du rappel libre. Cela mime aussi des situations de vie quotidienne, avec ke fait que l'interlocuteur par ses questions amènent à fournir plus d'éléments. Le troisième est le test/tâche de reconnaissance. On demande au sujet de prendre une décision sur la matériel présenté. Cela consiste à présenter les items appris parmi d'autres, et le sujet doit les reconnaître. Elle va donner encore de meilleures performances que celles précédentes. Elle mime aussi de nombreuses situations de la vie quotidienne. (ex : reconnaître un suspect parmi des visages inconnus). Rattraper 2 min Dans les labos on ne demande pas au sujet de récup les items prédécants, on mesure comment les sujets sont influencés dans leurs comportements par les élvénements antérieurs on mesure l'amélioration des performances. Ex : on présente aux sujets des listes de mots. En général on leur demande d'effectuer une tâche « distractrice » qui permettra qu'ils n'aient pas de suspicion sur le fait qu'ils étudient la mémoire. Ex : demander si c'est vivant ou pas. Plus tard dans l'expérience, on leur propose un test dans lequel les mots de la liste sont impliqués sans en avertir le sujet. Ex : l'expérience de la tâche de « complètement de mots » de Graf et Mandler en 1984. On leur présente une liste de mot et leur fait faire une tâche n'ayant reine à voir avec la mémorisation de ces mots, ensuite on leur fait faire d'autres tâches pour les occuper à penser à autre chose, et à la fin de l'expérience on leur présente une liste de de début de mots. (3 premières lettres). On demande au sujet de compléter ces débuts de mots par le premier mot qui leur vient à l'esprit. On pourrait mettre plusieurs mots différents. On se rend compte que les sujets ocmplètent les débuts de mots de façon préférentielle par les mots qu'ils ont lu dans la première phase de l'expérience. Autre tâche indirecte : la tâche de décision lexicale. Toujours le même principe de l'expérience. Première partie on présente une liste de mots, on fait faire une tâche distriactrice au sujet dans l'idée de ne pas dévoiler le but de l'expérience, puis on leur propose la tâche de décision lexicale : on présente les mots de la tâche précédente mélangés à des mots nouveaux et des pseudo-mots. La tâche du sujet est simplement de dire le plus vite possible si le mot existe dans la langue ou non. On mesure le temps de réponse. Les résultats dans ce type d'expérience montre que les sujets sont plus rapides pour prendre leurs décisions pour les mots présents lors de la première partie de l'expérience. La tâche d'identification perceptive. On présente encore une liste de mot en faisant faire autre chose, etc, même protocole que les autres. Puis on propose la tâche d'identification perceptive : on présente les mots pendant un temps extrêmement court, à la limite de la perception subliminale. (moins de 100 ms) Dans les mots qu'on présente, certains faisaient partie de la phase 1 de l'expérience, d'autres non. Le sujet doit réussir à lire les mots. Les performances sont meilleures pour les mots présentés dans la phase 1. Il a été mise en évidence une double dissociation entre ces deux types de tâches (directes et indirectes). Dans plusieurs expériences réalisées avec de patients amnésiques, leurs performances étaient très altérées avec les tâches directes (récup volontaire d'info) alors que leurs performances étaient préservées dans les tâches indirectes. A l'inverse, dans certaines autres expériences, on a pu montrer avec des sujets sains/normaux qu'il y avait des procédures expérimentales qui avaient un effet sur les performances dans les test directs mais pas dans les tests indirects. => met en évidence double dissociation qu'on a affaire à 2 structures de mémoires différents. On trouve des effets mnésiques qui existes dans les tests indirects mais pas dans les directs. Jacoby et Dallas Dans la phase d'étude on présente les mots selon 2 modalités : visuelle ou zuditive Puis on propose au sujet de réaliser deux tâches différentes en phase test, soit une tâche directe d'identification perceptive soit une tâche directe de reconnaissance. Dans la tâche de récupération on présente tout en modalité visuelle. Ca donne 2 conditions différentes ; une où c'est la même modalité sensorielle entre l'encodage et la récupération, et une condition où il y a un changement de modalité perseptive (mots présentés en auditif, test en visuel). Les résultats montrent que le changement de modalité sensorielle entre la phase d'étude et test n'a aucun effet dans le test direct. (tâche de reconnaissance). Par contre le changement de modalité visuelle a un effet dans la tâche indirecte, l'effet de facilitation étant largement atténué. Manipulation expérimentale qui a un effet dans le test indirect utilisé mais pas dans le test direct. Les difficultés de récupération La récupération des infos en mémoire n'est pas toujours efficace avec plusieurs difficultés possibles : -l'oubli → mis en évidence par Ebbinghaus en 1913, qui établie la « courbe de l'oubli ». travaille ave c169 listes de 13 syllabes sans signification. Dans son expérience il apprend d'abord les séries par cœur et quand il les connaît il se retest après différents délais. Il existe une relation étroite entre le temps et l'oubli. Cette relation n'est pas linéaire. Les performances chutent de façon massive au début. D'autres expériences ont été réalisée avec du matériel ayant une signification. Ex : Meeter, Murt, et Janssen (2005). Sélectionnent des actualités qui ont fait les gros titres des journaux sur une période de 4 ans. Ils mettent ensuite au point 1000 questions à partir de ça, et pour chaque sujet de l'expérience ils sélectionnent aléatoirement 40. Les expérimentateurs vont analyser les réponses des sujets en fonction de l'age de l'actualité (actualité plutôt récente et d'autre beaucoup moins). Les résultats montrent que les pourcentages de bonnes réponses d'événements récents est de 60% et passe à 30 pour les événements qui ont 1 an. 2- L'accessibilité Qu'est-ce que l'oubli ? Effacement total de l'info ou problème d'accessibilité à cette info ? Il es très dur de faire la différence entre ces deux options. Parfois lors d'expérience le sujet échoue dans le rappel d'un truc, et si on lui donne un indice il va réussir à récup ce mot. Montre que l'info n'a pas été effacée ; elle est toujours présente en mémoire. Le problème est donc un pb d'accessibilité de l'information. Mais si on échoue encore avec indice ou dans une tâche de reconnaissance, est-ce que ça veut dire pour autant que l'info est complètement effacée de la mémoire ? 3- Interférences dans notre vie quot, plus on stocke d'expériences, connaissances, etc.., plus c'est difficile de les retrouver, surtout si elles se ressemblent. C'est l'effet d'interférence.Les expériences et infos entrent en concurrence. Si plusieurs expériences sont similaires, les indices qui nous permettent de les récupérer sont associées à plusieurs d'entre elles. Interférences très connues : -proactive -rétroactive Proactive : Mise en évidence par Barnes et Underwood, 1959. Les dernières infos apprises vont venir altérer la récupération des infos ou expériences plus anciennes. Expérience avec un groupe contrôle et un groupe test. Le groupe contrôle apprend des pairs de mots Il font ensuite une tâche distractrice puis on passe à la phase test en présrntant le premier mot de chaque pair et demandant de récup le mot associé. Au groupe test on pré (demander à marie) 4) Les faux souvenirs Illusion de la mémoire consistant à récupérer de mauvaises informations. Roediger 1996 : illusion mémonique = Déviation entre les souvenirs d'événements passés et l'occurence réelle. Bartlett est le premier à en parler avec la guerre des fantomes, les gens rajoutaient des éléments à leur récit pour qu'il soit plus crédible à leurs yeux. Loftus => S'est beaucoup intéressé aux faux témoignages oculaires. Dans l'étude de Loftus et Palmer en 1974 elle montre qu'il est très facile de manipuler les réponses émises par les sujets en posant la question d'une certaine façon. Dans leur expérience, ils montrent à des sujets des films dans lesquels se produisent des accidents de voiture et ensuite les sujets sont soumis à un questionnaire. Les questions parlent du film vu précédemment, et il y a une question particulière qui est la question cible intérressant les chercheurs. Elle interrogeait les sujets sur la vitesse des véhicules au moment de l'accident. A quelle vitesse roulaient les voitures lorsqu'elles : a) se sont écrasées l'une contre l'autre ? b) sont entrées en collision ? c) se sont rentrées dedans ? d) se sont heurtées ? e) sont entrées en contact ? Pour chaque groupe ils calculent l'estimation moyenne de vitesse. Ils obtiennent ces résultats. a)75km/h b) 60 km/h c) 57 km/h d) 50 km/h e) 40 km/h Plus le mot employé dans la question est fort, plus la vitesse leur semble élevée. Une semaine après, les chercheurs revoiuent les personnes du groupe 1 et du groupe 4. Ils reposent de nouvelles questions sur les vidéos. Cette fois la question critique est : Y avait-il des bris de glace sur la vidéo ? (en vrai il n'y en avait jamais) groupe 1- 34% oui il y en avait groupe 4- 14% oui il y en avait Très souvent les souvenirs sont un mix entre nos souvenirs réels et les suggestions d'un tiers. Etude continuée par Goff et Roediger années 90 ont étudié plus précisément les expériences vécues. Dans leur expérience, dans une première session ils demandent au sujet soit de réaliser des actions simples, soit de s'imaginer en train de réaliser des actions simples soit de lire les phrases correspondantes. SESSION 1 1- réaliser les actions simples 2- les imaginer 3- lire les phrases correspondantes SESSION 2 Ensuite on leur demande de s'imaginer en train de réaliser des actions qu'ils n'ont pas effectué en session 1. (les avaient imaginé) SESSION 3 Leur demander de reconnaître les actions qu'ils ont vraiment réalisé. Les résultats montrent que les actions que les sujets ont passé le plus de temps à s'imaginer en train de réaliser sont plus souvent reconnues comme ayant été réalisées par rapport aux actions imaginées moins longtemps ou seulement lues. => plus on leur demande de s'imaginer une action, plus on créé de faux souvenirs comme quoi ils ont réellement réalisés l'action. Etats-unis : épidémie de faux souvenirs d'inceste dans les années 90. Des patients en psychothérapie se sont plaint d'avoir été floué par leur psychothérapeute. Ils avaient au cours de ces thérapies contracté des souvenirs d'incestes, se rendant compte après qu'ils n'en avaient jamais subis. Une patiente par exemple avait réussi à penser qu'elle avait été beaucoup violé par son père et enceinte de lui 2 fois avec 2 avortements. Un examen médical a montré sa virginité. Les patients ne mentent pas, ils sont persuadés de ce qu'ils racontaient. La thérapeute avait demandé d'imaginer certaines scènes pour voir si elles avaient existé, et les patients n'arrivaient plus à faire la différence entre le réel et les faux souvenirs créés. Paradigme DRM : Deese, Roediger, Mc Dermott. Mettent en place un truc pour créer des souvenirs artificiels. On présente au sujet des listes de mots sémantiquement liés entre eux qu'on présente de façon groupé. Ex : lion, serpent, tigre, gazelle, faune, chaleur, désert, zèbre.. On leur demande de se remémorer les mots soit par du rappel libre soit par une tâche de reconnaissance. → Les auteurs montrzent que les sujets rappellent ou reconnaissent à tort les mots qui correspondent à la thématique de la liste. Ex : donnent le mot jungle dans la liste précédente. Procédure très efficace pour créer une fausse mémoire. Quand les sujets lisent un mot de liste, ils activent le mot thématique. On confond ce qui a été activé avec ce qui a été vu. La théorie de l'amnésie de la source peut également expliquer ce phénomène. => les sujets oublient la source de l'information. Pendant l'encodage, la fausse info vient s'intégrer au souvenir original. Les sujets sont ensuite incapables de se souvenir de la source de l'info qu'ils avaient enregistré. CONCLUSION Modèle multi-systèmes : modèle SPI de Tulving (1995) Essaie de rendre compte du fonctionnement de la mémoire. En 1985, le modèle de Tulving comprenait 3 systèmes : mémoire procédurale, sémantique, et épisodique. En 1995 il étoffe encore son modèle. C'est clairement le modèle SPI : Sériel, Parallèle, Indépendant. Son modèle passe à 5 systèmes, organisés de façon hiérarchique. Ils sont organisés du plus ancien au plus récent. Chaque système nécessite l'intégrité des systèmes précédents pour pouvoir fonctionner normalement. Hiérarchie : -mémoire procédurale (se développe en premier chez un individu) C'est le système le plus ancien et le p^lus important → si il est altéré tous les autres systèmes ne peuvent plus fonctionner. -système de représentation perceptive (PRS). Type de mémoire dépendant des modalités sensorielles. Traite et stocke des infos visuelles et auditives. Il est impliqué dans l'apprentissage et le maintient des infos de forme et de structure des mots, des objets, et des visages. 3 PRS différents ; celui de la forme visuelle des mots, celui de la forme auditive des mots, et celui de la description structurale des objets. Les représentations stockées seraient des ébauches perceptives des éléments constitutifs de la mémoire sémantique. =>Conscience anoétique : systèmes qui nécessitent une conscience anoétique, c'est à dire minimale. = Absence de conscience ; fonctionnements automatiques. Habitudes, etc.. -mémoire sémantique(travail etc..) Permet le maintient et la manipulation des infos à court terme. -mémoire primaire => systèmes noétiques selon Tulving. Elles impliquent une prise de conscience des objets qu'elles traitent. -mémoire épisodique : système le plus récent. Associe éléments avec contexte spatio-temporel. => système autonoétique ; associé à une conscience de l'objet traité et également une prise de conscience du sujet en tant que sujet percevant l'objet. SPI : S → Sériel : l'encodage est sériel, c'est à dire qu'il se fait un système après l'autre, item après item. Il aura donc besoin dans un système de systèmes précédents intacts. Il est tributaire du succès de l'encodage dans le système précédent. Mais l'inverse n'est pas vrai. Il n'a pas besoin du succès des systèmes suivants. Pour que ça soit possible il faut que la mémoire procédurale soit intact, fonctionnelle. Si la mémoire épisodique est altérée, ça ne posera pas de problèlme pour un encodage en mémoire sémantique. P → Parallèle : Le stockage des infos dans son modèle se fait en parallèle, c'est à dire qu'un élément peut être stocké parallèlement dans plusieurs systèmes en même temps. A partir d'une même info, un stockage peut se faire en même temps dans plusieurs systèmes. I → Indépendent : Ce qui est indépendant c'est la récupération de l'information. La récupération de l'info se fait dans le système concerné, indépendamment des autres. Système unitaire : modèle du focus attentionnel de Cowan (1988) Représentation globale du décours dynamique des transformations de l'information (contrairement aux modèles multi-systèmes = représentations structurelles en terme de stocks). …. Ce système comprend un stockage sensoriel ayant une durée de quelques millisecondes, une mémoire à long terme, un stockage à court terme, qu'il va aussi nommer centre d'attention → correspond à une partie active de la mémoire à long terme. Ce modèle comprend également un centre exécutif qui sélectionne, analyse, et peut décider de maintenir une partie de l'info dans le centre d'attention. Il fait ça grace au « focus attentionnel ». Lorsqu'un stimulus se présente, il arrive au niveau du registre sensoriel. Ce registre sensoriel conserve ses propriétés physique pendant quelques millisecondes. Dans le même temps, l'information correspondante est activée dans MLT. Le centre d'attention correspondant au système à court terme va assurer le codage du stimulus et le maintient des infos activées en mémoire à long terme. Soit l'info est familière, soit elle est nouvelle. Si elle est familière elle demeure hors du champ de la la conscience, si elle est nouvelle elle va solliciter l'attention du sujet et donc être prise en charge par des processus attentionnels. C'est le focus attentionnel qui les traite et les met sous le contrôle du centre exécutif. Les nouvelles infos sont un peu mises en lumière et gérées différemment car elles interpellent le sujet. Le focus attentionnel permet d'assurer l récupération des infos contenues en mémoire à long terme. Il correspond à la portion active de la mémoire à long terme sur laquelle le centre exécutif exerce ses fonctions de sélection, de maintient, et récupération des informations. LE LANGAGE Intro : système de symboles pour communiquer. la compréhension : comment nous entendons, lisons, comprenons, mémorisons le langage. La production : processus par lesquels nous parlons et écrivons. L'acquisition : façon dont les enfants apprennent à comprendre le langage oral et écrit, lire, écrire, et parler. (produire) I-La compréhension intro : Ce sont d'abord les philosophes et linguistes qui ont pendant des siècles étudié le langage.Ils ont tenté de trouver des universaux linguistiques, c'est à dire les propriété du langage étant partagées par toutes les langues. Ils se sont surtout intéressé au langage oral. Idée de départ → trouver des caractéristiques spécifiques à l'être humain, absentes dans les modes de communication animale. Caractéristiques du langage selon Hockey (1963) Liste de 16 traits : 1-Utilisation du canal vocal auditif : Les signaux du langage oral sont produits avec les différentes composantes du tractus vocal (tous les organes servant à parler) et sont perçus par le système auditif. 2-Transmission par diffusion et réception directionnelle : elle se fait dans toutes les directions. Par contre on ne reçoit le langage que dans une direction. 3-Extinction rapide du signal. Le signal oral du langage ne persiste pas ni dans le temps ni dans l'espace après sa production. 4-Interchangeabilité : tous les individus normaux comprennent et produisent le langage oral. => universalité 5-retour : chaque émetteur perçoit les signaux de communication qu'il produit. 6-La spécialisation : les signaux produits à des fins de communication sont spécialisés pour la communication. (pas le résultat involontaire et dérivés d'autre chose). 7-La sémanticité : Les signaux sont porteurs de signification. Ils réfèrent de façon fixe à des objets, évènements, désirs, sentiments, intentions.. 8- Caractère arbitraire : le lien entre le signal et sa signification est purement arbitraire. Ex : le mot maison n'a aucun rapport avec la forme d'une maison. On l'a choisi de façon arbitraire pour désigner une maison. La seule exception sont les onomatopées. 9- Le caractère discret : les messages sont constitués à partir d'un petit nombre d'unité discrètes qu'on appelle les phonèmes. On utilise environ 50 phonèmes. C'est l'unité minimale de langage, le son. Ex : a, o, p, ou.. A partir des différentes combinaisons qu'on peut en faire on aboutit à des mots différents. 10- Le déplacement : Le langage n'est pas obligatoirement inscrit dans le présent, et réfère souvent au contraire à des éléments du passé ou du futur. Il peut aussi référer à des objets absents. Il n'est pas contraint par le temps ou l'espace. 11- Productivité/ créativité : à partir des phonèmes on peut produire un nombre de message infini. Tout le monde peut créer sa propre phrase. 12- Transmission traditionnelle ou culturelle : le langage oral se transmet du locuteur expérimenté à l'enfant. 13- La dualité d'assemblage : ou selon Marinet 1960 la « double articulation ». Réfère à une organisation du langage en couches supperposées. -première articulation : le langage syntaxique. Les énoncés peuvent être segmentés en monèmes. (ou morphèmes).
Difficile à étudier car les traitements qui sont en jeu sont innobservables et extrèmement rapides, et pour la plupart non conscients. Les chercheurs vont s'intérresser à 3 champs d'études :