Loading...

Semestre 3


Cours 1 : 07/09/2017

 

*Introduction aux concepts fondamentaux, en particulier ceux issus de la théorie psychanalytique. Considérés comme référents incontournables de la psychopatho en clinique.

 

*Se familiariser à la lecture de des textes fondamentaux

 

*Articuler ces apports théoriques avec la méthodo clinique : indissociables

 

*Apprendre à faire ces articulations

 

 

 

 

 

CHAPITRE 1 : Rappel des champs, spécificité, et méthodo de la psycho clinique

 

 

 

1- Qu'est-ce que la psycho clinique ?

 

 

A) Rappel historique

 

Daniel Lagash, père de la psycho clinique en France, donne le terme de « psycho clinique ». clinique => clinos (grec) => « le lit » : être au chevet du patient.

Se constitue principalement par observation directe sans instruments.

Cette discipline se forme à la convergence de 2 courants : un courant médical et un courant de la psycho plus scientifique.

 

 

Le courant médical

 

On commence à penser qu'il nous faut pas simplement enfermer les fous mais les étudier etc.. C'était le courant de « l'aliénisme » qui a permis de commencer à comprendre certaines pathologies. On a également commencé à leur construire des lieux à part avec la construction des asiles. En France, le premier date de 1838. Pinel a « libéré les chaînes des aliénés ».

C'est à ce moment qu'est arrivé la théorie de la phrénologie → une tête spéciale pour les criminels etc..

 

La loi de 1838, et qui ne s'est réformée que dans les années 1990, demande l'établissement d'une série de mesures pour traiter les malades mentaux ou « aliénés », et demandait la création d'un hôpital psychiatrique dans chaque département. Dans certaines régions, des communautés religieuses avaient déjà pris un peu en charge ces personnes, mais tout s'est amélioré ou créé pour les endroits où rien n'existait préalablement.

 

A partir de ce moment, une grande distinction s'opère entre celui qui ne veut pas qui est dévient et va en prison, et celui qui ne peut pas et va plutôt en hôpital psy.

A l'époque on ne parlait pas « d'hospitalisation » mais « d'internement. »

On observait le « placement volontaire » et le « placement d'office ».
Dès 1838, ces modes de placement ont été légiférés. On parle aujourd'hui de « soins sans consentement » à la demande d'un tiers ou d'un représentant de l'Etat.

 

 

 

 

Le développement de la psychologie scientifique

 

Part de la philo, Locke, Descartes, Hume..

C'est d'abord le dvlpt de la philo empirique avec Wolf, Broca..

Fin 19è, avec Weber, Fechner ; la mesure de la sensation par rapport à la variation d'un stimulus, mesure de la mémoire, etc. On découvre petit à petit les grandes fonctions suppérieures en introduisant l'idée de pouvoir les mesurer et les évaluer.

 

 

 

 

B) L'unité de la psychologie de Lagash

 

 

Clinicien qui tente dans cet ouvrage de trouver une unité à la psycho, car il repère des approches et méthodes différentes.

 

Il dit que la clinique s'intéresse aux conduites humaines et qui utilise une méthode qui lui est spécifique ; principalement l'observation. Il ajoute également l'investigation du psy clinicien.

 

Pour lui, la psycho clinique est synthétique et globale, mais non théorique et non général. Parmis ces techniques, il y a parfois recours à des techniques davantage retrouvés dans d'autres domaines de la psycho, comme l'utilisation de tests dans certains cas. Pour lui, la psycho clinique comprendre la patho et la psychanalyse, elle ne s'intéresse pas seulement aux phénomènes « pathologiques », mais aussi aux phénomènes « normaux », comme par exemple l'étude des rêves.

 

 

Il différencie aussi la psychologie clinique et la psychologie expérimentale. En 1947, la séparation entre ces deux psychos était plus nette qu'aujourd'hui, car maintenant ce sont plus les méthodes qui diffères et moins le fond. Souvent on les définit l'une par l'autre. Pour lui, ces deux psychos sont 2 manières différentes de travailler, mais qui correspondent aussi à 2 tendances différentes, manières différentes de concevoir le monde : l'humanisme et le naturalisme. (renvoient à des courants philosophiques).

 

 

Ces deux tendances s'opposent même dans la façon de concevoir le fait psychique et la personnalité humaine. La psycho clinique considère la personnalité comme un tout qui va être antérieur aux parties. C'est une psycho à tendance humaniste. Aux contraire pour lui la psycho expérimentale décompose la personnalité humaine en plusieurs parties pour étudier chacune de ces parties et finir par former un tout.

 

 

Ces deux tendances peuvent aussi se compléter, et leur opposition n'est qu'une partie du cheminement des idées. Il y a comme une interdépendance entre ces deux psychologies.

 

Elles travaillent toutes les deux sur les conduites humaines mais de manière différente et ne va pas privilégier les mêmes domaines.


 Cours 2: 14/09

 

On va concevoir la pratique comme une illustration ou une application de la théorie. Dans l’idée de la psychologie clinique en générale, on va partir de la clinique, de la rencontre du particulier et c’est ce qui va aboutir à une théorisation de la pratique. Théorisation qui ne sera jamais absolue et complète car elle sera toujours remise en question par la pratique clinique. C’est valable pour l’ensemble des sciences humaines. Strauss a écrit un ouvrage où il fait une critique de l’idée de plusieurs expérimentations qui sont faites et il dit « on en oublie parfois que la science est une création humaine », en cela elle n’est pas absolue vérité. Ce qui va être très important en psychologie clinique va être le contexte et une lutte contre tout apriori et toutes certitudes (les énoncés généraux).

 

Dans les conclusions de Lagache le problème qui se posait, c’était le problème de l’observation du clinicien et la prise en compte de sa subjectivité. Est-ce que l’objectivité existe et qu’est-ce qu’on entend par là ? Nos perceptions qui vont conduire à des observations, vont être sélectives et biaisées par de nombreux éléments, comme nos connaissances préalables (qui évoluent), notre manière d’effectuer des inférences (on va rendre des indices et on va en tirer des conclusions, ce qui est quelque chose de tout à fait logique. Face à une réalité, on va avoir tendance à chercher à la comprendre, à l’expliquer. L’explication que l’on va donner va potentiellement refermer les choses et avoir tendance à se dire que nos idées sont justes car on a trouvé une conclusion. Le plus dur est de ne pas chercher une explication. Il va falloir trouver une disposition pour assumer cette non compréhension.) nos perceptions peuvent aussi être biaisés par nos cadres de pensées logiques. On a tendance lorsque l’on est amené à observer une réalité complexe, à chercher à décomposer cette réalité, chercher une manière de la mesurer et on va avoir tendance à la classer selon des critères qui seront différents. Une fois qu’on l’a classée on va avoir tendance à les hiérarchiser. Cela fait partie de la construction de la pensée. Ces schèmes de pensée induisent une perception de la réalité. Plus on a affaire à une réalité complexes, plus ces inférences sont importantes. Si on reprends ces éléments-là, l’objectivité n’existe pas. Il n’existe pas une vision complètement détachée de la personne de l’observateur. L’objectivité, en psychologie clinique, va être à concevoir comme une image d’un phare uqi apparait à un moment comme un élément indicateur pour ne pas se fracasser. En clinique il va s’agir de prendre ne compte le mieux possible sa subjectivité dans tous ces effets qu’elle peut produire qui va permettre de garantir une objectivité d’une certaine manière. Ce n’est pas en l’écartant mais en la prenant en compte d’une certaine manière. Serge LECLAIRE Principes d’une psychothérapie d’une psychose, « Dans notre discipline, l’objectivité clinique consiste avant tout à se rendre compte aussi clairement que possible de notre mode de participation aux colloques singuliers que nous soutenons avec le patient. » C’est la prise en compte de la subjectivité qui va garantir l’objectivité en psychologie clinique. Cela va forcément amener à toujours restituer le contexte de la rencontre.

Lagache dit que « l’homme fait l’unité de la psychologie ». Est-il possible d’avoir un seul regard ?

c) Proposition d’une définition de la psychologie clinique

La psychologie clinique est l’étude approfondie des cas individuels, l’étude de la conduite humaine et de ces conditions (la question de l’hérédité, de la maturation) et c’est aussi l’étude de la personne en situation et en tant que totalité. Son originalité repose sur sa méthode qui sera la plupart du temps « une clinique à main nue ». Les outils techniques mis à disposition vont être très spécifique du contenu et du but de la rencontre. La demande est au cœur du travail du psychologue, il y a la demande explicite et implicite. Celle qui va être formulée et celle qui ne l’est pas. A partir de l’analyse de la demande, on va pouvoir obtenir une hypothèse de travail. On peut émettre un diagnostic (pas le même que le diagnostic médical). Il faut faire référence à des cadres théoriques. Or, il faut en même temps toujours rester fidèle au concret, au particulier. Toutes les techniques peuvent être à notre disposition.

 

II-Psychologie clinique et psychanalyse

  1. Est-ce que la psychanalyse fait partie de la psychologie clinique ?

On peut dire que dans certains cas elle peut faire partie de la psychologie clinique pour tout ce qui est théorique et que d’en d’autre cas elle est différente. Elle s’en diffère dans la pratique car la psychologie clinique aboutit à un métier et s’inscrit dans une formation universitaire. La psychanalyse n’est pas liée à l’enseignement universitaire. La psychologie clinique a quand même essayé de se construire comme discipline à part entière et comme pouvant essayer d’être au plus proche d’un modèle scientifique. Au départ pour Freud, qui a formalisé la psychanalyse, il voulait en faire une discipline scientifique. Mais il a surtout fait évolué la psychanalyse sur la base de la pratique d’où la difficulté d’enseigner la psychanalyse. Un enseignement de la psychanalyse à l’université ne peut viser qu’un enseignement de la théorie psychanalytique (elles sont toujours en mouvance et ne sont pas des vérités absolues). L’objet de la psychologie n’est pas nécessairement l’objet de la psychanalyse. La théorie psychanalytique va un moment se différencier de la psychologie classique par une position différente en ce qui concerne la constitution de la personnalité. Cela concerne l’hypothèse même de concevoir la personnalité humaine. On est plutôt dans une hypothèse de considérer la personnalité comme une sorte d’unité autour duquel il y a une sorte de noyau central. C’est la psychologie du moi. La où dans la psychanalyse, l’hypothèse même de l’inconscient fait éclaté la notion d’unité. C’est une hypothèse basée à partir de l’idée du conflit psychique. Comment l’individu va faire avec ce qui lui échappe, comme va-t-il se construire ?


 

 

 

Histoires autour de la folie de Paulke Nuxel et Bertrand Solliers : film.

 

 

En France la psycho clinique s'inspire beaucoup des théories psychanalytiques. Une psycho qui se différencierait de ça prendrait plus une notion d'unité, l'idée d'une conscience, plus s'intéresser aux processus conscients. Va s'intéresser non seulement à ce qui se dit mais aussi à ce qui ne se dit pas : tout ce qui peut se traduire autrement que dans la dimension du langage. (ex : passage à l'acte)

 

L'idée n'est pas de se focaliser sur le symptome en tant que tel ni sur la réparation de ce symptôme, mais aller voir au fond ce qui est à l'origine de sa construction. Il apparaît donc comme la partie visible de l'iceberg, alors que ce qui intéresse en psychanalyse est la partie invisible de l'iceberg. Le but n'est donc pas de « corriger » le symptôme, mais de trouver ce qui a pu contribuer à sa formation.

 

Quand on donne des « solutions » ça peut fonctionner mais on observe parfois une résistance au traitement. Ce qui compte n'est pas tant d'être dans une démarche de suggestion vis-à-vis de l'autre que sur l'élaboration du sujet.

 

La psychanalyse trouvera sa fin lorsque le sujet reconnaîtra les véritables raisons de son incapacité à se définir en terme d'adaptation.

 

Toujours quelque chose qui fait conflit entre l'intérieur de lui-même et l'extérieur.

 

 

Freud : « L'intérêt de la psychanalyse » 1913.

 

Définition de Feud à l'époque : La psychanalyse est un procédé médical qui tend à la guérison moyn de certaines formes de nervosité (névroses) au moyen d'une technique psychologique.

 

Il précise comme exmeple de forme de maladie ainsi que les inombrables symptomes de la névrose obsessionnelle. Il se trouve toujours des étapes qui montrent une guérison spontannée. Contre les formes graves de maladies la psychanalyse n'a pas d'aspect thérapeutique, mais dans les psychoses et névroses elle permet d'obtenir un aperçu sur l'origine et le mécanisme en jeu.

 

 

 

Aujourd'hui on ne peut pas vraiment dire les choses de la même façon.

 

Cf travaux de Mallevall : le dispositif classique n'est pas adapté dans la cure avec un patient psychotique. C'est au dispositif et non au patient de s'adapter.

 

Traitement possible de la déficience mentale par la psychanalyse

 

 

 

 

RATTRAPER

 

 

 

3 types de conflits :

 

-externe : entre les exigence de l'enfant et exigences extérieures

 

-conflit intériorisé : à l'intérieur de l'appareil psychique ; entre le moi et le surmoi. Intériorisation de conflits à la base externes. Fonctionnement tyrannique.

 

-conflit interne : se situe entre le ça et le moi, 2 autres instances de l'appareil psychique. Ce conflit a lieu à un niveau inconscient qui va ressurgir sous différentes formes dans la conscience, et sera en lien avec différents représentants pulsionnels ; qui sont pour la plupart incompatibles, en contradiction entre eux. (ex : ambivalence amour/haine ; activité/passivité)

 

 

Anna Freud trouve important l'aptitude à progresser jusqu'à la maturité. Certains symptômes peuvent être normaux tant qu'au fond les processus fondamentaux du développement de l'enfant restent intacts. Il est important de les prendre au sérieux dès que le développement de l'enfant est affecté et qu'il y a un ralentissement, une régression, voir un arrêt du développement.

 

L'évaluation de l'état pathologique d'un enfant ne peut s'en tenir aux exigences d'une adaptation extérieure.

 

 

Comment l'enfant va faire avec la montée pulsionnelle, les exigences internes qui peuvent survenir entre autre par ses besoins, tout en tenant compte d'un compromis avec la réalité extérieure.

 

 

 

On a des lignes de développement, axes orientés sur lesquels on peut repérer les stades de développement. Par exemple une ligne de développement va de la dépendance à l'autonomie.

 

D'autres vont dans le sens d'une autonomie corporelle (ex : apprentissage de la propreté etc)

 

Une autre va de l'égocentrisme à la camaraderie.

 

Une va dans le sens du corps au jouet ; il utilise d'abord son propre corps comme objet de connaissance et découverte, et on voit comment il va petit à petit vers les objets extérieurs, notamment par les jouets. Va avec la construction de l'image du corps.

 

Une ligne de dvlpt va du jeu au travail.

 

 

Ces lignes permettent de repérer les éventuels retards, régressions, disharmonies entre différentes lignes de développement. Il faut prendre en compte le fait que la disharmonie ou inégalité en terme de progression, il faut être très prudent car le développement d'un enfant n'est de toute façon pas homogène.

 

Ex : un enfant qui ne parle pas à 3 an a peut-être surinvestit l'aspect psycho-moteur.

 

 

Progression différentre entre le développement pulsionnel de l'enfant et le développement du moi.

 

Tout ça demande un relatif équilibre entre les deux. Si le développement du moi a trop d'avance sur le développement pulsionnel, cela peut entraîner une répression ou un risque de répression trop forte des pulsions. → quelque chose qui se constitue du côté de la maîtrise, ce qui peut entraîner un moi intolérant au pulsions ou répréssif. Peut être une prédisposition à la névrose obsessionnelle.

 

Si à l'inverse le développement pulsionnel est plus en avance par rapport au développement du moi, le risque est d'entraîner des personnalités dominées par l'impulsivité. Peu sous-entendre des passages à l'acte. Les pulsions vont arriver massivement sans pouvoir être traitées et contrôlées par le moi.

 

 

La tolérance à la frustration est aussi un critère important pour distinguer le normal du pathologique. C'est tout l'enjeu de l'éducation. L'enfnt ne supporte pas de différer. Face à ses exigences pulsionnelles qui pousse l'enfant à vouloir fort quelque chose, l'idée de devoir attendre où y renoncer est parfois très compliqué.

 

C'est un indice de la force du moi, de la capacité à trouver des satisfactions substitutives. → ne seront pas forcément immédiates mais vont pouvoir différer mais aussi se déplacer.

 

 

Il peut utiliser le pouvoir de sublimation. Ex : frustration à l'idée de ne pas avoir de gâteau, se mettre à cuisiner. → détourner sa pulsion vers une activité constructive et qui intègre la dimension de l'autre.

 

 

Aborde la capacité à maîtriser l'angoisse. Si la recherche de satisfaction n'est pas aboutie, ça entraîne un déplaisir. Le but de la pulsion est d'exercer une pression pour obteni un aboutissement allant vers la satisfaction. Cette question du déplaisir peut être à l'origine d'angoisses.

 

On peut considérer certaines pathologies comme venant d'une angoisse submergeant l'individu. Arrive quand les mécanismes de défense se mettant en place ne sont pas suffisant pour maîtriser/ canaliser cette angoisse, qui peut alors se déplacer sur un objet. => C'est le cas de la phobie. Peut aussi se déplacer dans le corps, avec des problématiques de somatisation.

 

 

L'équilibre entre les tendances progressives et régressives. L'enfant face à une expérience nouvelle, un événement important dans la vie (ex : arrivée d'un bébé), est-ce que l'enfant va chercher refuge dans la régression, sera-t-elle systématique, et est-ce que cela va entraîner un refus de grandir, de vivre une expérience nouvelle ? Ce refus de grandir est-il également systématique ou pas ?

 

 

Conclusion normal et patho chez l'enfant :

 

 

René Diatkine demande au fond comment on va reconnaître les symptômes de bonne augure qui marquent une phase évolutive même si elle est difficile, et comment les distinguer dezs signes de « névroses infantiles » selon ses mots, de phases p lus graves. Les cliniciens travaillant auprès des enfants ont toujours cette tension entre repérer l'existant et pouvoir dedans évaluer l'évolution possible. (=> prévention) à ne pas confondre avec prédiction. Ex de question complexe : repérage des signes précoces de la skizophrénie.

 

 

Rester très prudents car beaucoup de signes se rapprochent de choses normales chez l'ado.

 

 

 

..

 

 

-souplesse chez les enfants

 

-variabilité des mécanismes de défense

 

-réversibilité des organisati

 

 

 

ons psychiques (comment l'enfant dans osn dlvpt peut être en mutation, ne pas être sur le mmême type do'rganisation) S

 

 

 

 

capacité de l'enfant à prendre du plaisie, et à se lancer dans de nouvelles tâches. Au niveau affectifd capacité de transférer sur les personnages substitutifs les désirs eudipiens.

 

 

 

 

 

Rattraper

 

 

 

 

 

L'étude du rêve

 

 

 

Avant Freud on s'occupait déjà du rêve mais l'analyse était différente. Le rêve a comme une valeur prophétique. Cette valeur est limitée dans son application.

 

Repère une deuxième méthode ; la méthode du « chiffrage » dans « la science des rêves ». Cette méthode est pour lui plus éloignée par la première, peut être qualifier de méthode du chiffre car chaque signe du rêve est traduit avec une clée bien établie en un autre signe dont la traduction est connue. Comme des clés des songes écrites dans l'histoire. Pour lui la difficulté est que dans ce cas tout repose sur la fiabilité de la clé des songes qui est la base d'interprétation des rêves. Pour lui ces deux méthodes sont inutilisables pour la recherches dans le bur d'élaborer une méthode scientifique d'interprétation. Revendique que le savant veut s'intéresser au rêve de manière scientifique s'appuyant sur des choses plus précises. Différence importante : dans la méthode qu'il met en place, la coopération du rêveur dans le travail de l'interprétation du rêve est primordiale et même centrale. => On ne peut pas interpêter un rêve sans le rêveur.

 

 

Lla méthode qu'il emploie est celle de la libre association. Elle permet de pouvoir faire une interprétation qu'il considère scientifique du rêve, et il l'élargit ensuite. (utilisant hypnose, appuie sur la tête en demandant à la personne ce qu'elle pense, ..) Il abandonne ensuite ces méthodes là. L'hypnose pour lui fait plus suggestive que propice à l'élaboration. Importance de pouvoir associer librement tout ce qui vous passe par la tête → une des règles de la psychanalyse, avec la nécessité de susciter toute critique, de considérer chaque idée de manière égale aux autres. Le rêve doit être noté dès qu'il arrive, (au réveil si possible). Quand tout est noté il faut fragmenter le rêve morceau par morceau et porter notre attention sur chaque morceau. Faire un véritable travail de décomposition. Il s'agit de ne pas considérer le rêve comme pathologique. L'hypothèse faite sur le rêve et sa fonction est que le contenu du rêve est l'expression d'un sentiment de désir qui réapparait sous une forme hallucinée. Le rêve serait un accomplissement de désir.

 

 

Élaboration du rêve contenu manifeste interprétation du rêve

 

le travail du rêve contenu latent

 

 

 

L'interprétation fait appel à des mécanismes de déformation.

 

Quelles sont les sources du rêve ? Sur quoi repose-t-il ?

 

 

Pour Freud, 2 basent principales :

 

-le récent (éléments de la veille ou avant veille)

 

-l'infantile : éléments reposant sur la petite enfance.

 

 

On retrouve plusieurs mécanismes propres aux rêves :

 

-la condensation

 

-le déplacement

 

-la figuration

 

-l'élaboration secondaire

 

 

Les deux premiers mécanismes sont liés au processus dit « primaire »

 

 

 

La condensation :

 

 

Il s'agit d'un travail de compression. Le rêve effectue une sorte de compression, par exemple le fait qu'un petit nombre d'images du contenu manifeste correspondent à un nombre beaucoup plus important d'idées latentes. On peut par exemple mettre plusieurs personnes de notre entourage en un seul personnage dans notre rêve.

 

 

Le déplacement

 

 

Mécanisme lié aux processus primaires. Un intérêt est déplacé des pensées importantes à des éléments indifférents. Un comportement anodin va dans le contenu manifeste est placé au centre et inversement. Déplacement de la charge affective du contenu même du rêve. Elle peut passer d'une représentation très investie à une où il n'y a pas d'intérêt particulier. Ex : rêve de la monographie botannique de Freud. Ex2 : passion de quelqu'un pour une collection → intérêt fort porté sur quelque chose de pas ouf.

 

 

Figuration :

 

 

Transformaiton des contenus en visuel. Travail de dramatyisation. C'est comme transformer un article de fond en BD.

 

Au moment où se souvient de notre rêve, on cherche à en faire une sorte de reconstitution cohérente.

 

 

L'élaboration secondaire :

 

 

 

 

rattraper un peu

 

 

 

 

 

 

 

 

III- Des actes manqués aux rêves, première élaboration théorique à partir de la première

 

 

 

Cette première topique est exposée dans sa forme la plus définitive dans le chapitre 7 de l'interprétation des rêves. Il voit l'appareil psychique comme composé de plusieurs systèmes qui sont disposés quasiment les uns à la suite des autres. Il cherche à faire des rapprochement entre les éléments. La deuxième topique complexifie la représentation qu'on se fait de la première.

 

 

Ce système est situé entre le monde extérieur et

 

 

Séparation entre le système perception-conscience chargé d'enregistrer les infos venant de l'extérieur mais aussi de percevoir les sensations qui viennent de l'intérieur, pouvant d'ailleurs être classées entre sensations agréable et sensations désagréables. S'oppose à la fonction d'inscription.

 

C'est aussi le siège des processus de pensée.

 

 

2- Le système préconscient

 

 

cours 9 : RATTRAPER 15 MIN

 

 

Il appartient au système de trace mnésique. Il est fait de représentations de mots : c'est une représentation verbale dont la qualité est plutôt acoustique (Lacan appelle cela le signifiant, il le met en lien avec la définition lingouistique) qui s'oppose aux représentations de choses que l'on retrouve dans le système conscient (plutôt dans le domaine visuel comme dans le rêve) qui n'est pas associé directement au language.

 

C'est l'asso avec une trace verbale qui permettra la traduction. Une trâce mnésique plus ou moins investie, elle s'associe mais peut parfois se dissocier avec un affect qui renvoie à la dimension énergétique dont la source est pulsionnelle.

 

 

 

Les caractéristiques principales du préconscient : processus secondaire qui fait que l'énergie psychique ne va pas circuler librement, et elle est liée car sous contrôle. Il faut repérer la manière dont c'est lié et il faut chercher àç délier comme connaître les significations liées car prédominance du principe de réalité sur le principe de plaisir. Le principe de réalité comme celui du plaisir gouvernant notre vie psychique, prédominent à un moment donné. Il est prioritaire puisqu'au fond c'est la condition de passage de la nature à la culture.

 

 

Pour autant, il importe pouvoir aussi entendre ce qui émane du principe de plaisir. Tout cela est à entendre comme un conflit, quelque chose qui fait conflit tout au long de l'existence du sujet.

 

 

3- L'inconscient

 

 

C'est la partie la plus archaïque de l'appareil psychique, et la plus proche de la source pulsionnelle. (cf shéma)

 

 

La dimension de l'appareil psychique n'est pas séparée de la question biologique, elle constitue le prolongement même de cette question biologique, somatique.. Il n'y a pas de limite clairement définie entre le somatique et le psychisme. C'est quelque chose d'ouvert. Donc dans le contenu de l'inconscient, on va retrouver essentiellement les représentants de ces pulsions. La pulsion elle-même se situe vraiment à cette limite (psyché/soma), blogique/somatique, au niveau des processus manquantqs, ce qui va surgir et ce qui a être intégré c'est la représentation et non les pulsions en tant que telles. Il y a un premier traitement qui va se traduire, s'élaborer.

 

 

Dans sa constitution, l'insconscient s'est constitué historiquement au cours de la vie de l'individu, plus précisément pendant la petite enfance. Il n'a jamais écarté complètement l'existence d'un noyeau héréditaire.

 

 

Le premier refoulement est appelé refoulement primaire.

 

 

Dans son fonctionnement, l'inconscient est caractérisé par le processus primaire, et il est régit par le principe de plaisir. Dans cette idée là, l'énergie psychique est libre et est à la tendance de sa décharge. Il cherche à se réaliser sans entrave. Cette énergie peut circuler librement d'une représentation à l'autre comme on a pu le voir par rapport au porcessus de déplacement et de condensation.

 

 

 

=> La pulsion est d'essence inconsciente. Elle ne peut devenir consciente que par la médiation d'une représentation psychique.

 

 

Sur les propriété de l'inconscient, le texte métapsychologie explique que l'inconscient ne connaît ni le temps, ni la contradiction, ni l'exclusion induite par la négation, ni l'alternative, ni le doute, ni l'incertitude, .. Tout peut cohéxister dans l'inconscient, le contenu est sans cesse actualisé et n'est pas marqué par le processus du temps. EN cela, une représentation qui peut être historiquement liée à son enfance ou un événement particulier de l'enfance, peut réaparaître à tout moment sous forme déguisée, et conserver son intensité comme au moment où la chose s'est produite.

 

 

=> L'inconscient ignore le temps.

 

 

L'inconscient obéit à des règles propres qui méconnaissent les relations logiques conscientes , y compris les relations qu'on peut faire de cause à effet. Quelque chose qui s'est produit il y a longtemps est à prendre en compte comme quelque chose de présent et d'actuel, à observer à trvers le symptôme.

 

 

 

Qu'est-ce qu'il en est des différentes frontières ?

 

 

.

 

 

La censure est particulièrement sévère dans le passage entre l'inconscient et le préconscient. Elle est active, ça n'est pas une barrière inerte, passive. C'est une force vigilante qui va interdire l'accès à telle ou telle représentation.

 

 

La censure entre le système préconscient et la conscience se relie à la conception même de se préconscient. Elle s'exerce avec moins de rigueur. Elle est moins importante, et sélectionne plus qu'elle ne réprime.

 

 

Par le biai de ce qui s'exprime dans le champ de la conscience, c'est d'aller à la recherche des infos du préconscient, et donc de déjouer les résistances de la censure. Il est parfois très difficile de les vaincre, même par l'hypnose etc, parce-qu'elles ont une raison d'être, et les conscientiser lorsque la personne n'est pas prête n'est pas forcément une bonne idée, il faut respecter ces barrières lorsqu'elles résistent beaucoup. Dans le cas contraire, elles peuvent provoquer chez le patient un mal-être et une angoisse terrible. Il faut donc respecter la temporalité du sujet. Si ça ne vient pas c'est que ça n'est pas le moment.

 

Les meilleures interprétations sont celles qui arrivent de la personne elle-mêle. Si la personne est capable presque de le formuler bien que ça vienne du préconscient, la barrière pourra être vaincue. Le sujet lui-même va vaincre ses propres résistances, on ne peut pas le faire à sa place sans entraîner quelque chose de déséquilibré, une forme d'aliénation qui n'est pas pertinente.

 

 

=> Vaincre les résistences oui, mais pas à n'importe quel prix ! C'est parfois cette résistance qui permet à la personne de tenir, et la vaincre pourrait donner lieu à un effondrement. Il faut donc être prudent et à l'écoute du rôle que la résistance comme la défense peut avoir.

 

 

 

Dans le passage du préconscient au système perception conscience, dans le travail analytique, Freud parle de se heurter à des résistances dans cette seconde censure.

 

 

 

La troisième frontière, la para excitation, c'est ce qui va se situer à la périphérie du monde extérieur, et va constituer une limite entre l'appareil psychique et le monde extérieur.

 

La fonction de l'appareil psychique est de filtrer. Il permet d'éviter l'irruption à l'intérieur du psychisme, de stimulis trop violents qui ne pourraient pas être maîtrisés.

 

Le parexcitation a une fonction protectrice et une fonction de contenance. On peut voir parfois dans certaines problématiques psychotiques en lien avec le monde extérieur, on peut parfois dire dans la traduction conceptuelle, qu'il y a un défaut dans le système de par excitation, il y a quelque chose qui est traité d'une manière particulière (ex : personnes qui ne peuvent pas regarder la télé car sont incapable de prendre de la distance par rapport aux images qu'elle envoie. Comme si c'était directement dans l'appareil psychique. → montre un défaut du par excitation)

 

 

 

On a la connaissance de l'inconscient de manière détournée et paradoxale. Puisqu'on ne peut y avoir accès directement, on va passer par les « formations » de l'inconscient (comme dit Lacan), manière dont le contenu va s'exprimer, à travers des rêves, des actes manqués, des symptômes.. On a alors accès à la logique inconsciente dans la perception, bien que ça ne soit pas un accès direct.

 

 

 

IV- Elaboration de la deuxième topique avec Freud

 

 

Elle s'élabore à partir de plusieurs remaniements faits par Freud. Il remet en cause notemment sa théorie au sujet des pulsions, où il faisait une distinction entre les pulsions sexuelles et les pulsions du moi, et il commence à faire une distinction entre les pulsions de vie et les pulsions de mort.

 

 

Par ailleurs, il mdet aussi en avant l'importance du narcissisme, « texte » pour introduire le narcississme » qui marche en trouvant dans le cheminement de sa pensée. Petit à petit il construit un peu plus la question du complexe d'oedipe. Il arrive alors à l'élaboration de la dexuième topique sans pour autant effacer la première. C'est juste une organisation différente pour lui. Il porte moins l'accent sur sur le système mais plus sur la question d'instances. Et ce qui est important est l'accent qu'il met sur la notion de conflit qu'il va mettre entre les instancevs voir même à l'intérieur d'une même instance. Ce qui va changer, c'est ce qui sse trouve dans l'inconscient du premier système va se déployer différemment ici au point que l'inconscient se retrouve dans les 3 instances de la deuxième topique : le ça, le moi, et le surmoi. L'inconscient est finalement localisé différemment dans le deuxième topique.

 

En soi, on ne trouve pas la même logique d'organisation dans la place du conscient, inconscient, préconscient. Il va par exemple moins aborder le système préconscient.

 

 

Le ça :

 

 

C'est ce qu'il y a de plus proche de l'inconscient de la première topique. Ce dernier est essentiellement le ça, à part qu'une partie de l'inconscient de la première topique ne se retrouve pas dans le ça. Composé des contenus inconscients et du refoulé. Pour lui, le ça est le pôle pulsionnel de l'individu, de l'appreil psychique.

 

Le ça est la partie obscure, innaccessible de notre personnalité.

 

Il y a des conflits internes au ça, opposant des pulsions, notemment pulsion de vie et pulsion de mort. (eros et tanatos → agressivité etc..) Ces deux pulsions appartiennent au ça. Les propriétés sont les mêmes que celles évoquées dans la prmière idée.

 

Freud marque le fait que l'inconscient apparaît en premier dans l'appareil psychique. « A l'origine, tout était « ça », le « moi » s'est développé à partir du ça, sous l'influence persistante du monde extérieur. Le « surmoi » également par la suite.

 

« Là où le ça était, le moi advient ». Freud

 

 

 

Le moi :

 

 

Le moi est le pôle défensif de l'individu. Dans sa fonction, le moi va devoir composer entre les exigences pulsionnelles du ça, les contraintes de la réalité extérieure, et les exigences du surmoi. Il a une fonction de médiateur dans l'appareil psychique, chargé de tenir compte des intérêts de toutes les autres instances même lorsqu'elles peuvent paraître contradictoire ou opposées. Cela peut être à l'origine de conflits importants selon la tyrannie que peut parfois exercer certaines instances.

 

Le moi se différencie progressivement du ça, et étend son contrôle au fur et à mesure pour opérer ce qui fait semblant d'unité pour le sujet, quelque chose qui va permettre d'être le noyeau central.

 

 

Les propriétés du système perception conscience se retrouvent dans le moi. Ce moi n'existe donc pas d'emblée, il se construit progressivement. Le moi apparaît alors comme une unité, comme l'instance cherchant à assurer une stabilité. IL reprend cette fonction de conscience décrite dans la première topique. Il cherche à concilier les exigences divergentes du ça et du monde extérieur.

 

 

Mais apparition de l'idée que le moi est divisé entre une partie consciente et une partie inconsciente.Elle est constituée des mécanismes de défense du moi. Ils sont mis en place par le moi de façon inconsciente pour s'opposer, se protéger, par rapport aux pulsions qui émanent du ça. Ces mécanismes appartiennent au moi, ils sont dans le passage entre les processus primaires et secondaires, agissant aussi comme un filtre. Si ils échouent à protéger le moi, celui-ci va être envahi par des affects déplaisants, angoisse, honte, culpabilité, ce qui va provoquer un conflit.

 

 

Les mécanismes de défense sont quand même propres à la construction de l'inconscient, donc lié aux processus primaires. Ils peuvent parfois être liés à telle ou telle pulsion comme le dégout par rapport à la pulsion sexuelle ou à la dénégation par rapport à la pulsion de mort, ou être liée à des stades de développement libidinal comme par exemple le mécanisme d'introjection par rapport au stade oral, et peuvent lêtre lié aussi à des organisations névrotiques post-oedipiennes. Par exemple dans la névrose obsessionnelle, on va retrouver le mécanisme d'isolation entre l'affect et sa représentation. Ils sont bien évidemment nécessaires dans la construction psychique du sujet.

 

 

Le ça quelque part ne peut que désirer, le Moi a un certain pouvoir d'accepter, de rejeter... C'est le porpre du Moi. Mais ce n'est pas si aisé que ça et génère certains conflits.

 

 

Ex de la relation cheval/cavalier, le cheval (ça) fournit l'énergie de la mise en action et c'est le cavalier (moi) qui le guide. Parfois il doit le guider dans des endroits où il ne veut pas aller, ce qui créé des conflits.

 

 

 

Le surmoi :

 

 

Héritier du complexe d'oedipe. Il y a quelque chose un moment qui instaure une dimension conflictuelle dans la dynamique triangulaire des premières relations importantes de l'existance, et ça a un impact sur tout le reste de la vie su sujet.

 

 

Il faut retenir que le sujet se construit aussi à partir des images idéalisées des parents. Il est plus ou moins inconscient. On retrouve 3 instances dans le surmoi ; l'instance prohibitrice, répressive (intériorisation des interdits fondamentaux, de l'autorité, dela loi). C'est une fonction de conscience morale, de censure, puis d'auto observation, de vigilance entre ce qui peut émaner du moi et une petite voix raisonnable. En deuxième instance on a l'idéal du moi qui constitue le surmoi. Ce n'est pas seulement l'autorité mais tout ce qui va représenter l'idéal personnel, le modèle à imiter, c'est ce qui va faire partie des valeurs exprimées par le sujet, des choses importantes. Notamment pour satisfaire l'attente des autres. La dernière instance est le Moi idéal où c'est plutôt l'idéal narcissique de toute puissance. C'est en lien avec l'estime de soi ; la valeur qu'on s'accorde. Tout cela fait conflitentre l'affirmation de sa propre valeur, sa recherche d'estime de soi. Il peut y avoir des conflits aussi dans certaines problématiques comme pour la mélancolie, ils rendent compte du sentiment de culpabilité.

 

 

Il est important et à l'origine de bien des conflits chez le sujet.



1a rue Exemple, 12345 Exempleville
+33 123456789